JE SUIS… mon image, que j’entrevois au travers du regard des autres, ou d’un miroir, c’est-à-dire, de ma propre vision déformante.
Ceci pour le personal branding – ou marketing personnel en français.
S’il est en effet un concept tellement vaste, qu’il en devient difficilement appréhendable, voire flou, il s’agit bien de ce qui constitue une image de marque. La sienne, et celle des autres humains (physiques) ou des personnes morales qui nous entourent ou que nous représentons.
Leur genèse, leur développement, leur capacité d’adaptation, leur cohérence, efficacité, pérennité - et leur capacité à nous séduire continuellement.
La gestion de marque, en somme, ou brand management.
L’image de marque se rapporte en effet à l’ensemble des éléments physique, réels, virtuels, psychologiques, historiques, collectifs, qui nous font percevoir une marque d’une façon plutôt que d’une autre, et qui nous inciteront à nous en approcher, à interagir avec elle, à nous en emparer – ou à nous en couper.
Mais quels sont donc ces éléments protéiformes clés, qui constituent une image de marque ?
➥ Comment créer son image de marque lorsque l’on part de zéro, lorsque l’on se lance dans l’aventure de l’entreprenariat, lorsque l’on monte par exemple, de toutes pièces, une jeune pousse, une start-up ?
➥ Un produit, ou service, révolutionnairement inédit, unique, renversant, innovation de rupture ou incrémentale, concept d’avant-garde ou nouvelle forme de « rétro-pédalage » (remettre par exemple de vieux modèles, de vieilles recettes à succès au goût du jour, soutenus par une approche marketing robuste et judicieuse), une niche sur un marché pratiquement comblé, saturé etc., ne sont-ils pas suffisants en soi pour connaître l’envolée, le succès, le démarrage en trombe qu’on lui souhaite ? Sur le modèle des jeunes entreprises innovantes dans les nouvelles technologies (mais pas seulement), avec un fort potentiel de développement - de type start-up ?
➥ Une image de marque est-elle aussi fragile que ce mastodonte aux pieds d’argile ? Ou est-elle au contraire résistante aux pires tourmentes et intempéries ? Les Community managers (ou gestionnaires de communauté Web) sont-ils les garde-fous, les gardiens du temple numérique ?
➥ Que reste-t-il si une image de marque est écornée, voire pire, cassée, dénigrée, rejetée en masse ?
➥ Combien de temps faut-il pour (re-)construire une image de marque ; via quels outils de brand management ?
➥ Quelles sont les actions à mettre en œuvre pour développer et animer une image de marque qui plaise, rassure, réponde aux attentes des clients, donne envie d’aller plus loin et de passer à l’action, via un CTA bien pensé et bien positionné par exemple (CTA pour Call To Action ou Appel à l’action en français) ? Une image de marque qui fasse sens et touche ses cibles, soit efficace, viable - voire enviée - tout en étant soumise à une concurrence forte voire violente parfois ?
➥ Ainsi, lorsque je fais mes courses, en quoi suis-je soumis_influencé, consciemment et/ou non, par ma propre perception des marques ? Par les + de mille messages publicitaires auxquels je suis exposé chaque jour ; sans m’en rendre véritablement compte.
➥ Dans quelle mesure mon irrésistible appétence pour les PiM’s à l’orange, les barquettes LU (voire « lulu ») à la fraise, les Figolus et les Chamonix, est-elle influencée par une histoire personnelle voire privilégiée que j’ai entretenue avec certaines marques, par un effet (collatéral ?) du brand marketing (marketing de marque multicanal) dont je n’aurais pas conscience ? Ou est-ce simplement de la pure gourmandise irraisonnée ?
Oh Chamonix orange, comme j’aiiiime tes rondelettes formes publicitaires !
➥ Lorsque je me présente à un entretien ou propose mes services, suis-je en train de proposer et de vendre ma propre marque, marque de fabrication, image d’un savoir-faire et d’un savoir être ? Genre, du personal branding (cf. : marketing personnel), ou de la gestion de « marque indépendante » auto-centrée ? D’autant plus si je suis auto-entrepreneur… 😊
➥ Qu’est-ce qui fait qu’une marque sort du lot et qu’elle sera en mesure de me faire cliquer sur un CTA ?
Tant de questions, sans réponses (?)
Non, je vais en apporter quelques-unes, du haut de ma petite lucarne, sur cet univers impitoyable et extrêmement complexe.
Ce qui est sûr, c’est qu’en termes d’image de marque, rien n’est jamais gagné d’avance - ni acquis – et que les efforts à mettre en œuvre sont considérables et s’inscrivent dans la durée. Aujourd’hui, on ne réussit qu’à force de persévérance, d’honnêteté, de transparence, d’engagement durable et citoyen, de bataille éthique sur les prix et la qualité, tout en permettant à chacun de bien vivre de son labeur - bla-bla-bla.
Le tout, en s’appuyant sur une stratégie de gestion de marque agile et cohérente.
La publicité telle qu’on la connaissait avant la déferlante d’Internet, n’est plus.
Il ne s’agit plus de massifier ses communications publicitaires pour vendre. D’autres voies et leviers de succès, plus subtils et nuancés, s’offrent à nous. Viser le modèle de start-up par exemple est une chose, mais il faut avant tout s’inscrire dans la durée.
C’est bateau, mais cela décrit pourtant la « simple » réalité : aujourd’hui, l’image de marque est autant construite par la marque elle-même, que par les consommateurs eux-mêmes. Et la balance continue de pousser dans un sens, par une force verticale qui s’impose à tous ; et que je vous laisse deviner…
Les erreurs commises, imprécisions, produits/services ou SAV défectueux, e-réputation dégradée, ont un impact durable qu’il est complexe et long de rectifier.
Il suffit de penser à la dernière fois que vous avez voulu changer de téléphone portable, de lave-vaisselle, de grille-pain ou d’écran de gaming en 27, 32 ou 34 pouces - sans marque précise en tête.
Comment avez-vous procédé et qu’est-ce qui vous a le plus influencé dans votre présélection, puis choix final ? Faites-vous davantage confiance aux discours des marques, à leurs publicités, ou plutôt et surtout, aux avis des internautes, des clients qui vous ont précédé, des sites comparatifs et de test, voire des influenceurs que vous suivez ?
Ou peut-être composez-vous, vous-même, plus simplement, un mélange subtilement dosé d’éléments concrets et raisonnés, avec une proportion non négligeable de facteurs que vous ne maîtrisez pas ? Délicate alchimie qui induit nos choix ? Choix de vie(s), de produits, de services voire de fréquentations… Le (brand) marketing intégré n’est jamais loin ; toujours à l’affut de nos moindres faits et gestes.
La réponse est en partie là : l’image de la marque, ou tout au moins la perception que nous en avons in fine lorsque l’on s’intéresse à un produit ou à un service, tient autant de la cohérence du discours de la marque, de son inscription dans le temps, de son histoire, sa genèse, que de sa réputation autour de nous, de bouche à oreille, de sa e-réputation, sa capacité à assurer un SAV de premier ordre, à proposer des produits au meilleur rapport qualité-prix, tout en ayant une démarche environnementale éthique, sincère… et pas trop (visiblement) opportuniste ; dans le sens marketing du terme, bien évidemment 😊
L’image de marque, et sa capacité à nous faire agir, à nous inciter à nous rapprocher du tiroir-caisse, est donc la résultante de paramètres très divers et découle d’une relation essentiellement subjective directe que l’on entretient, ou pas, avec elle.
Elle est façonnée par des facteurs tels que les caractéristiques intrinsèques du produit, l’expérience du client ou encore les actions publicitaires menées. Elle est la résultante de la stratégie de branding.
L’image de marque ou branding, ou encore brand marketing pour sa forme active, se construit au démarrage autour d’une identité visuelle. C’est-à-dire d’une charte graphique avec logo, palette de couleurs, typographie etc.
Une identité de marque (ou « univers de marque ») regroupe tous les éléments qui se rapportent à l’activité de l’entreprise et qui permettent de créer un univers qui va définir son ADN, transmettre les valeurs de l’entreprise, son histoire, ses signes distinctifs et sa personnalité.
L’image de marque et l’identité de marque sont donc bien deux composantes distinctes qui, conjuguées, fonderont notre perception d’une marque. Cette dernière correspondant davantage à l’image qu’une entreprise cherchera à transmettre auprès de ses consommateurs. Et non pas celle qu’ils ont réellement de l’entreprise.
L’image de marque dépend des interactions et des expériences de chaque individu avec l’entreprise.
Une image de marque efficace doit pouvoir véhiculer quelque chose de positif et d’unique. Une vision attrayante qui donne envie de sourire, qui inspire (confiance), qui rassure et qui donne envie, crée un désir.
Cette perception complexe et multiforme est constituée d’éléments aussi divers que :
💫 La connaissance et reconnaissance de la marque : son expertise et ses qualités, sa valeur ajoutée.
🌟 Sa notoriété : en tant que présence à l'esprit (connue et reconnue) d’une marque auprès des consommateurs. Elle est façonnée en grande partie grâce à la publicité.
🌈 Son identité visuelle : le plaisir et la mémoire des yeux. La personnalité de la marque, tel un être vivant.
🌿 Sa culture d’entreprise via une identification des consommateurs à la culture, au message et aux valeurs véhiculés par l’entreprise.
💖 Sa réputation, et aussi et dans une grande mesure, sa e-réputation (réputation en ligne).
Tout est dit, tout est là.
Selon une étude IFOP portant sur l'impact des avis clients sur les habitudes de consommation des Français, plus de 92 % feraient leurs achat après avoir consulté au préalable les avis clients publiés sur Internet et les réseaux sociaux. Parmi ces acheteurs, 52 % utilisent les avis pour évaluer la réputation des entreprises avant de prendre une décision d’achat.
Les avis clients et influenceurs, semblent donc aujourd’hui bien plus efficaces que la publicité pour influencer les consommateurs lors d’un choix ou acte d’achat.
Avis Google, Trustpilot, UFC Que choisir, Avis vérifiés, sites comparatifs etc.
🎈 L'expérience client : celle-là même qui construit la réputation de la marque sur la durée. Elle est (ou devrait être) au cœur de toutes les attentions des forces de vente et services support. Il s’agit là de savoir reconnaître ses failles, de savoir apporter des réponses rapides, personnalisées et pertinentes aux expériences utilisateurs. Pouvoir s’appuyer sur une infrastructure solide d’amélioration continue.
🎵 Le statut ou la notion de gamme : s’agit-il d’une marque haut, moyen de gamme ou d’une marque identifiée voire stigmatisée comme étant bas de gamme, low-cost ? Et comment justement monter de gamme le cas échéant, ou proposer des produits « identiques » (à peu de choses près parfois), mais de « standing » et prix différents ?
🌺 La qualité ressentie (via la marque achetée, le packaging etc.) versus la qualité réelle, intrinsèque… Là, l’image de marque jouera pleinement son rôle, son pouvoir d’influence sur nos choix. Nous serons en effet prêts à débourser jusqu’au double d’un prix low-cost pour un article, simplement parce qu’il sera estampillé, identifié, packagé différemment, via une marque en laquelle nous avons confiance.
🎶 Le storytelling - ou l’art de raconter une (belle) histoire pour faire passer un message - est la clé de toute communication : savoir raconter son ou une histoire, mais aussi une histoire commune, partagée, un destin commun, et provoquer une émotion afin de créer un lien avec son audience.
En d’autres mots, cette « image de marque » sera constituée de deux facettes principales :
Des critères objectifs : qualité/durabilité, prix et gamme de produits proposés, innovations apportées & valeur ajoutée par rapport à l’offre existante, sans oublier l'aspect recyclabilité et environnemental.
Des critères subjectifs : éléments moins manifestes, tangibles (?), vérifiables, comme la réputation combinée à l’e-réputation, l’expérience client et… l’attachement à la marque 💖
Prenons l’exemple de ce monde impitoyable, qu’est celui des téléphones portables. Il en est des irréductibles qui ne jurent qu’au travers de la marque au goût acidulé, de type fruit poussant sur un arbre et dont on peut faire du cidre. Vous me suivez ?
Et pourtant, ce qui faisait de ce beau fruit (moins défendu qu’auparavant) une icône à part, ne semble plus être la panacée. L’outil est devenu certes plus ouvert aux nouvelles applications, davantage compatible, mais la solidité, la robustesse avérée des premiers modèles, semble avoir pris quelques points de retard, quelques égratignures, là où d’autres marques offrent une qualité bien équivalente, voire supérieure, à un prix parfois plus contenu.
Mais les fidèles des premiers jours, les adeptes de toujours, les fans, les irréductibles de la marque emblématique, restent quasi infailliblement disposés à dépenser plus de mille euros, patienter plusieurs heures devant une boutique, pour empocher ce prodige de nouvelles technologies, qui a pourtant pris quelques rafales et gros temps sur sa douce silhouette gourmande et flamboyante. Ici, la marque - et tout ce qui y est associé - sera le moteur le plus puissant de l’acte d’achat.
⛔ La raison sera ainsi quelque peu muselée, ignorée.
L’important étant d’avoir en poche le modèle le plus récent (lorsque l’on peut se le permettre), de pouvoir l’exhiber fièrement et de continuer de faire partie de la grande famille de ceux qui ont fait le bon choix, qui ont compris que rien ne vaudra jamais ce produit à l’identité visuelle unique. 🍎🌟
Oh, « brand image », quand tu nous tiens…
Irrésistible et fascinante image de marque…
L’image de marque, au sens large, sera donc un trésor inestimable, un élément constitutif voire un actif réel d’une entreprise, qui aura une grande valeur au-delà même - et en dehors parfois - de tout actif matériel et immobilier. Une marque peut ainsi se vendre comme on vendrait une usine, un immeuble, une île (?). On saisit l’opportunité d’une entreprise qui se trouve en difficulté, qui a pris trop de retard, et on achète avant tout le logo et l’image de marque pour les remodeler, les moderniser, leur faire raconter une nouvelle histoire, leur faire prendre le virage qu’ils ont manqué.
Car au-delà des machines, des compétences humaines internes et du savoir-faire de l’entreprise, ce qui pourra parfois avoir davantage de valeur marchande et surtout, de potentiel de vente, ce sera bien le capital image de marque, le capital sympathie, le capital « histoire-commune », le capital sérieux, le capital captation & pénétration du marché… et des esprits.
Étonnement d’ailleurs, nous faisons finalement tous du « branding ». Qu’il soit personnel ou dirigé vers son entreprise. Une forme d’auto-centrage pour nous mettre en valeur, en avant - ou notre entreprise - et montrer voire parfois exhiber, ce qu’il y a de plus beau, de glamour, d’unique, de flamboyant dans notre entité. On se « rêve » tous un peu, à notre façon, influenceurs, dans le monde réel et dans l’univers virtuel…
De la réclame à la publicité, en passant par les réseaux sociaux (dont les TikTok, Instagram, Facebook, Twitter voire LinkedIn etc.), les campagnes d’affichage, les évènements de marque, tout contribue à mettre en valeur l’extraordinaire proposition de valeur qui s’offre à vous. Montrer le beau et le bon côté des choses, se présenter en expert, gagner en légitimité… et raconter une histoire via un storytelling émouvant, engageant, attendrissant voire parfois aussi, volontairement choquant.
C’est un peu ce que je fais ici, au travers de ce post. Ce que nous faisons tous, à notre façon et à notre niveau, au travers de nos interactions avec nos cercles proches et plus éloignés, nos partages de bons plans, de photos réussies, de moments de convivialité, de trucs et astuces, d’expériences vécues. Une forme très personnelle de brand marketing multicanal.
Et cette recherche permanente de reconnaissance, qui chez l’individu est avant tout existentielle, sera pour l’entreprise, sa condition de survie. Et vice versa ?
Et moi, et moi, et moi, dans tout cela ?
Le rôle du traducteur, quelles que soient les langues de départ et celles d’arrivée, consiste à traduire d’une langue à une autre, d’une culture à une autre, de référents à d’autres référents.
Mais plus exactement, le traducteur est « un passeur ».
Il fait passer un message d’une langue à une autre et le rend compréhensible dans la culture de destination, en partant d’un storytelling qui lui est proposé ; qu’il soit uniquement structuré ou déjà rédigé dans la langue source. Et tout message, toute communication, destiné à une audience interne, à une cible professionnelle ou à un client final en BtoC, n’est autre que l’expression de l’image qu’une marque veut donner à son public cible.
En traduction mais bien plus encore en transcréation ou en copywriting, le travail initial consiste précisément à s’imprégner de la culture de l’entreprise partenaire, de la relation que la marque entretient avec ses clients, de l’image qu’elle cherche à véhiculer, de son histoire, de ses objectifs, de sa personnalité, de son vocabulaire (ou champ lexical), de son registre de langue, de son positionnement - afin d’accorder parfaitement le message publicitaire aux clients potentiels du marché cible.
Sans ce travail initial, qui peut consister en des dizaines de pages de Brief + Tone Of Voice (TOV) + Brand Guidelines etc., le message explicite et implicite dans la langue de départ pourrait être mal retranscrit, restitué dans la langue de destination. Et plus encore que la langue cible, il s’agit avant tout de la culture de destination, combinée à l’approche marché du client et sa culture d’entreprise, son positionnement unique, sa marque de fabrique, sa vision qui la rend si singulière et reconnaissable entre mille, sa stratégie de communication marketing intégrée… Au-delà même de son identité visuelle.
Le traducteur spécialisé en transcréation, ou le copywriter, endossera alors, au-delà de son rôle de linguiste, un rôle d’acteur ou d’interprète, voire de romancier-journaliste pour le copywriter. Il devra alors s’imprégner, se fondre dans le personnage, le storytelling, les nuances du message et donner vie à une « nouvelle » histoire capable d’accrocher le lecteur, les destinataires, de ne plus les lâcher, de ne pas leur laisser la moindre chance - mais surtout envie - de passer à autre chose. Ils ne doivent à aucun moment, et ce dès les premiers mots, être tentés de zapper, de scroller, de swiper - cauchemar des publicistes - le fil d’Ariane de la communication qui leur est proposée. La communication ou publicité doit être hypnotique, in a way… 😮
Tout comme pour un lecteur de roman ou d’un article de presse, rien ne doit être laissé au hasard afin de maintenir une forme de pression, d’envie urgente, d’appétence chez le lecteur, qui sera accroché dès les premiers mots, jusqu’à la ligne suivante, le paragraphe suivant, la page suivante, le chapitre suivant ; jusqu’au dénouement. Puis viendra alors peut-être l’envie d’en consommer davantage, d’acheter un autre roman du même auteur, de s’abonner une nouvelle année à un journal papier ou numérique, de se procurer la nouvelle version d’un équipement.
La voix doit être clairement audible, reconnaissable, identifiable, adaptée au destinataire dans son registre de langue, son vocabulaire courant, ses mots clés, ses valeurs et priorités.
Le traducteur, spécialiste en transcréation (transcréateur), rédacteur de contenus publicitaires (copywriter) serait, en plus d’être un passeur, une forme d’évangéliste ?
Oui, d’une certaine façon, oui.
Il est chargé d’une mission de la plus haute importance : participer à l’évangélisation des leads (ou prospects) non encore convertis, à la magnificence de l’offre produit ou service, contribuer au maintien d’un contact rapproché et continu avec les fidèles de la marque et les clients potentiels, en prenant part, au travers de ses mots, à l’animation des différents réseaux (dont les TikTok, Instagram, Facebook, Twitter etc.), et en les développant grâce à des offres exclusives, via des partages de bons plans, des trucs et astuces, des immanquables, des capsules inédites.
Il est ainsi intégré, à son niveau et à sa façon, à la stratégie de Community management au travers de « sa plume », en se faisant le porte-voix, dans la langue de destination, de la marque.
Evangéliser et fidéliser : tels sont les objectifs du transcréateur et copywriter, qui seront alors les porte-drapeaux des marques, leur passerelle vers les audiences cibles, leurs ambassadeurs.
Ils prendront eux aussi part à l’offre d’une expérience client unique auprès des fidèles ou des nouveaux entrants, au travers de la retranscription du message d’origine dans la langue cible, tout en l’enracinant dans la culture de destination, dans son parler, sa conscience collective, son histoire commune. Mais pour offrir une expérience client unique, il faut y consacrer les moyens que cela exige et imaginer une multitude de storytellings qui sauront capter l’attention de l’audience dans la durée, quel que soit le support de communication.
Si vous vous adressez à un marché français, via une publicité par exemple, dans une langue approximative, non localisée, non adaptée au public visé spécifique, non nuancée ni capable de reprendre les éventuels jeux de mot, ton enjoué, confiant, rassurant, engageant etc., vous manquerez immanquablement votre objectif car votre message perdra en pertinence, en efficacité, en charge émotionnelle, en impact.
Une offre produit innovante n’est-elle pas suffisante pour se lancer et réussir ?
Les marchés, qu’ils soient japonais, islandais, anglais, espagnols, américains ou français, génèrent et regorgent de tellement d’innovations chaque année, que seuls ceux qui sont suffisamment armés pour sortir de la masse, du lot, ceux qui savent s’entourer des bonnes compétences, qui comprennent comment s’appuyer sur les réseaux sociaux via leur Community managers, qui savent communiquer de façon efficiente, auront une chance de percer… Puis de durer.
« Brand management strategy is key », comme diraient les chefs de file de la gestion de marque de la Silicone Valley.
Tant de superbes inventions, d’incroyables produits et services innovants, ne sont jamais parvenus à percer sur le marché - ou à survivre les premiers mois ou premières années - par faute de moyens, d’inspiration publicitaire et/ou d’approche marketing intégrée efficace et cohérente, du fait d’erreurs de positionnement, de communication insuffisante, défaillante ou inefficace.
Il est ainsi pratiquement vain de se lancer dans l’entreprenariat, d’innover, de créer une start-up, si vous ne mesurez pas l’aspect crucial et déterminant d’une communication à la hauteur de vos ambitions.
⚠️Elle est aussi importante, voire davantage, que le produit ou service que vous proposez.
Des idées géniales, nous en avons chaque jour ; ou presque 😟. De l’idée à la réalisation, l’effort à fournir correspond déjà à un pas de géant. Mettre en place un réseau de distribution, peut être aussi une étape chronophage mais elle reste cruciale. Mais sous-estimer l’importance d’un message cohérent, récurrent, efficient, optimisé en termes de mots clés et de référencement, ne peut mener que dans un mur.
Le rôle de Community manager peut y être déterminant ; tout comme l’est celui de traducteur, de transcréateur, de copywriter, de consultant culturel ou d’expert SEO, qui jouent eux-aussi un rôle prépondérant lorsque l’on vise un marché existant ou de nouveaux marchés, qu’ils soient nationaux ou internationaux.
En faisant l’économie d’une communication judicieuse et réfléchie, localisée, impactante, innovante et régulière, le danger est grand de se rendre compte trop tard que l’accès au marché, sans être jamais réellement saturé car il a soif de nouveautés, est un long fleuve tourmenté, et que seuls les meilleurs communicants, publicitaires, brand managers, seront en capacité de rendre votre offre visible et accessible auprès d’un public cible.
Il y aura toujours de la place pour les start-ups proposant de nouveaux business models, de nouveaux paradigmes, mais cela ne suffit pas en soi. Il est en effet déterminant de bien connaître son audience et de savoir tirer parti des rouages d’une communication multicanale qui convergera, inéluctablement, vers une action du lead (prospect) ou client, vers un petit click sur un Call to action (CTA) pour, en dernier lieu, un achat en ligne ou en boutique.
C’est le nerf de la guerre mais comme dans tout conflit, seuls les meilleurs stratèges sauront tirer leur épingle du jeu.
Aujourd’hui, dans le (presque) « tout numérique », tout est question de :
✔️ Site web et ergonomie
✔️ Moteurs de recherche (indexation, SEO/SEA etc.)
✔️ Accessibilité du produit, délais de livraison, justification du prix, informations
produits/services
✔️ Avis et témoignages clients et tests produits + comparatifs
✔️ Publicité online (en ligne - cf. : campagne d’e-mailing, publicités payantes, réseaux
sociaux, site internet, blog…) et offline (hors ligne - cf. : publicité TV, spot radio, affiches,
flyers…) aussi, bien évidemment.
Il faut parvenir à engager les prospects et clients, savoir les retenir, les chouchouter, les motiver, animer son réseau, et faire en sorte qu’ils passent à un moment ou à un autre À L’ACTION, via un CTA.
Mettre en place une stratégie de marketing de marque multicanale qui soit en phase avec les attentes du marché visé.
Apprendre à leur parler dans la langue qu’ils pratiquent, la langue qu’ils aiment, avec les mots qu’ils ont besoin d’entendre ou veulent entendre. Il faut savoir s’adapter à ses clients dans sa communication et non pas envisager un message unique qui serait ensuite décliné, littéralement, dans d’autres langues et cultures.
L’audience cible doit sentir que le message, la publicité, le concernent, et qu’ils lui sont spécifiquement destinés.
Pour ce qui me concerne plus directement dans mes activités de traduction et de transcréation de l’anglais au français, de copywriting en français, d’optimisation SEO et de consultation culturelle, lorsque je démarre un projet pour un nouveau produit ou service, et tout particulièrement pour un nouveau client, je m’immerge dans son Histoire, sa genèse. Je m’imprègne de l’ensemble de ses supports de communication (sites web, réseaux sociaux etc.) et fais miennes les contraintes. Je réalise des recherches approfondies sur la société, ses produits et services, sa réputation (tout particulièrement sa e-réputation), et sa façon d'échanger avec ses clients et prospects. Puis je commence par un premier jet, qui sera remanié et affiné encore et encore jusqu'à obtenir un message en apparence spontané, sans fioritures mais convaincant, et qui ne devra refléter rien de moins qu'une invitation désintéressée à s'associer, se rapprocher et à partager des valeurs communes.
Je suis, comme bon nombre de mes confrères linguistes, traducteurs freelances de l’anglais au français, transcréateurs et copywriters, plutôt du genre… hanté par les mots, leurs nuances, leur articulation et leur impact. Tel un acteur, je me glisse dans la peau du public que j'ai - ou me représente - en face de moi, et j'adopte le style qui va lui parler, qui va le guider vers l’étape suivante : une action ou participation de sa part.
Le lecteur devient ainsi à son tour acteur, invité à interagir, car il se sent concerné, car il est impliqué et sent que la proposition de valeur peut lui être bénéfique ; car ce qu'il lit fait sens.
C’est là toute la magie d’un brand management qui marque. Heu, qui marche !
Pour en savoir plus sur mon offre de services, retrouvez-moi sur mon site pro.
À très bientôt !
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